lundi 14 septembre 2009
dimanche 13 septembre 2009
mercredi 9 septembre 2009
lundi 7 septembre 2009
Madisone
Mimimimimi, voilà l’onomatopé du bonheur encore jamais ressenti, même pas attendu ni espérée. La petite lèvre inférieure tremblante à une vitesse surprenante montrant une tristesse inexplicable. A se laissé imaginer un tas de raisons, mais restant sur une solution presque évidente; la venue dans un monde où le bonheur n’est qu’illusion, c’est l’impression que ma donné ces pleurs, et la voyant dans cet état, j’eus l’envie irrésistible de m’écroulé à terre et de pleurer tout mon corps pour partager réciproquement sa grande tristesse, car je me sentis coupable de ces larmes et il fallait que j’y participe, là laisser seule dans sa tourmente me donnerait des remords. Mais rien à y faire, mes jambes, indéquillables, par le nombre de kilomètres parcouru à vélo ont juste vibrer dans le rythme de la petite lèvre tremblante. Le plus gros mal personnel sur le moment à été l’impression de se trouvait sur un petit voilier au milieu de l’océan subissant une tempête apocalyptique au fond d’une nuit recouverte de brume sous une pluie battante. Ce son de gouttes s’écrasant sur ce bateau me fit me retrouver sur terre dans une végétation tropicale, et entendant au loin la mélodie de plusieurs tam-tam, c’est dans cette ambiance imaginaire d’eau énervée et de bois tropical que j’eus été transporté l’instant d’une minute. Un tour d’horizons lointain et complètement différent de celui connu actuellement surtout dans cet hôpital où quand mes yeux reviennent à la raison je prend conscience qu’une fois le pas de porte franchi un train me kidnappera me transportant vers un nouvel avenir. J’en entend déjà ses lourdes roues glissant sur son chemin de fer. Je l’imagine défiler à toute allure dans le couloir laissant une traînée de vitesse après chaque wagons dans un bruit incompréhensible, faisant souffler un vent tempétueux, profitant de cet air frais, une grosse main de cheminôt en sors m’attrape par le col et me tire du sol tel un dessin animé. Je n’en change point le départ ni la destination et même loin de moi la volonté d’essayer d’y changer quelque chose, assis dans un coin sombre du wagon défilant sur sa route, entouré de mes proches, j’écris ces lignes, tout en espérant un futur moins gris. Dans le présent je marche la tête en dehors du prolongement de mon corps et tape tout ce que je croise d’une tête déterminée, me laissant emportait là où le vent s’engouffre, reprenant mes esprits au fond des ténèbres la suite ne reste qu’aventure pour reprendre d’un bon pied notre route. C’est à ce moment qu’il vaut mieux tout reprendre du moment où le vent s’est levé si les surprises ne sont pas les bienvenues, prendre du recul et pouvoir voir au loin reste la solution autant moins aventureuse que moins diabolique, par contre, continuer dans le gouffre est instinctif et nous guidera vers de nouvelles épreuves sûres plus dangereuses mais forgeante, ce qui est un atout non négligeable.